Le Monégasque Martial est parti à Manchester United. Avec les bonus, sans les malus, et avec toutes les clauses écrites comme dans un crédit à la consommation, la transaction avoisine les 80 millions d'euros, dont une partie (15 à peu près) pour Lyon, son club formateur
On aura presque tout dit sur cette “mise” de MU pour un joueur d'à peine 20 ans, plein de promesses mais donc, sans palmarès. On aura crié au scandale, au génie, multiplié les sondages pour tâter l'opinion sur le fait de savoir si oui ou non c'est une honte…
Le fait est là. Martial est parti. Monaco a touché le gros lot, et la Ligue 1 fait la haie d'honneur au PSG.
Avant le début de l'exercice, l'équipe de Laurent Blanc savait qu'en étant sérieuse, plus que la saison passée, au début du moins, l'avenue des Champs -Élysées se préparait déjà à fêter le club au mois de mai. Paris champion. Une Ligue 1 torpillée, et encore, le mercato se termine ce soir en Angleterre, voilà le tableau de ce mercato de folie, où les chiffres ont donné le vertige, précurseur d'une érosion plus flagrante encore après l'Euro 2016. Si l'OL a doublé tous les postes, c'est bien sûr pour aller le plus loin possible sur tous les tableaux, mais c'est sûrement également pour préparer le choc de l'été 2016, lorsque le club du Président Aulas perdra des cadres essentiels.
Un mercato de folie où De Gea n'a pu aller au Real pour une négligence, digne d'un club amateur, mercato de folie où l'OM s'est renforcée en tout, sauf là où il le devait… en attaque. Lemina est parti à la Juve. Dans le sens inverse, le milieu Chilien polyvalent Mauricio Isla est arrivé. C’était un choix de Bielsa… L'arrière gauche Paolo De Ceglie sera la doublure de Benjamin Mendy dans le couloir gauche. Il avait été lancé dans le grand bain de la série A par Didier Deschamps, et avait vécu la rétrogradation du club lors de la saison 2006-2007. Aux côtés de Rekik, Marseille a pris en défense de la taille et du poids avec le Portugais Rolando. Si ce secteur dans l'axe a besoin d'une reconcentration rapide et efficace, Marseille a péché, faute de réaction, d'organisation ou de je ne sais quoi, dans une obligation pourtant indispensable de recruter devant.