Un bébé de trois mois sauvé au centre cardiaque.

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Le couple Durbarry peut pousser un ouf de soulagement. Leur bébé de trois mois ,a pu être sauvé grâce a une équipe de cardiologues de l'hôpital du Nord, aidée de médecins indiend et du Professeur Afksendiyos Kalangos qui est un ami de Maurice. Le bébé est né avec de multiples malformations congénitales, une lésion cardiaque et une autre respiratoire, un trou entre les ventricules et un seul poumon qui était trop souple. Le couple Durbarry, ils se disent heureux que l'intervention s'est bien passée jeudi 18 février 2016 et qu'ils félicitent et remercient les médecins, le Pr Kalangos de même que le ministre Anil Gayan pour ce qu'ils ont fait pour leur bébé, Mohammad Irshaad. Le bébé se porte mieux.

Selon Vidya Sumputh, directrice du Trust Fund for the specialized medical care, l'opération a duré cinq . Elle a tenu a remercier l'équipe médicale et paramédicale qui a effectué cette délicate intervention chirurgicale. Elle a déclaré " le bébé réagit positivement et nous espérons dans pas longtemps le transférer à l'unité néonatale, mais je suis contente que tout s'est bien passé”.

Le ministre de la Santé, Anil Gayan, s'est dit heureux qu'une telle opération délicate ait pu se faire à Maurice : “Cela me conforte dans la décision que le gouvernement a prise de changer le concept d'envoyer nos patients à l'étranger, on fait venir des spécialistes pour opérer ici et je constate que c'est un succès et c'est le début d'une belle histoire médicale. Le bébé souffrait d'une maladie complexe et nous l'avons envoyé en Inde qui nous l'a retourné et nous avons décidé de l'opérer à Maurice en profitant de la présence du Pr Kalangos qui a été aidé par une équipe médicale et c'est dans ce contexte que je compte me rendre en Inde bientôt pour revoir le Memorandum of Understanding (MoU) avec ce pays afin de revoir le concept d'envoyer des patients mauriciens là-bas au lieu de faire venir des médecins et d'avoir des opérations en groupe et en même temps former nos médecins”. Le ministre de la Santé a ajouté que notre pays a des compétences et qu'avec une formation pointue et poussée, on pourrait devenir un centre d'excellence : “Il nous faut répondre à des besoins de médecine de pointe si on se dirige vers des Smart Cities qui vont attirer des étrangers fortunés”.